LA FEMME AFGANE Sans oser dire un mot traversant le village Sous son voile elle va poursuivre son destin En bossant chaque jour dès le petit matin Dans le cœur de Kaboul elle fait un passage. Un bout de tissu bleu lui cache le visage Elle est une inconnue au regard du mutin Sans oser dire un mot traversant le village Sous son voile elle va poursuivre son destin. Au travers des combats elle a subit l’outrage D’un taliban amer dans le fond d’un jardin Assouvissant sa loi de musulman mesquin. Dans ce monde pervers elle reste une otage. Sans oser dire un mot traversant le village Sous son voile elle va poursuivre son destin. jc blondel